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4 questions sur le travail du s3x3
C’est un type de service proposé par une travailleuse ou un travailleur du sexe, où l’interaction vise à reproduire le comportement d’un·e petit·e ami·e. Ça inclut généralement des gestes affectueux dans l’esprit d’une relation amoureuse — comme des baisers, des câlins, des conversations intimes, etc., allant au-delà de la transaction sexuelle.
Depuis 2002, le travail du sexe est légal en Allemagne (pays d’adoption de Lucy Huxley). En 2014, le Canada a adopté le modèle suédois (Nordic model pour les intimes), qui criminalise l’achat de services sexuels et le proxénétisme mais décriminalise les travailleuses et les travailleurs du sexe.
C’est une personne, généralement plus jeune, qui entretient une relation avec un·e partenaire plus âgé·e (le sugar daddy ou la sugar mommy) en échange de cadeaux, de soutien financier ou d’un mode de vie privilégié. Même si ce type de lien peut être romantique, l’aspect financier et matériel est au cœur de la relation. En 2018, Seeking Arrangement, une plateforme de rencontres largement utilisée par les sugar babies, estimait que 250 000 étudiantes et étudiants canadiens étaient inscrits à leur services.
Le « class drag », c’est quand une personne joue avec des codes sociaux et des stéréotypes de classe. Par exemple, Lucy va adopter une attitude, opter pour des vêtements et accessoires de luxe, qui donnent l’illusion qu'elle appartient à la même classe sociale que son client. C’est un peu comme un jeu de rôle où l'apparence, le comportement et le langage sont utilisés pour s’adapter au monde du client.
Conseil - Rebecca Dziedzic
Design - Julien Baveye
Développement - Vincent Rouleau