😱 On peut-tu se passer de Céline?

OK, OK, l’hiver en 2040 ne ressemblera certainement pas à celui que notre complice Dhanaé imagine. Mais ce qui est certain, c’est que nos hivers changent. Comme les shows de Céline: ils se font plus attendre et durent moins longtemps. Mais est-ce qu’on doit pour autant regarder l’horizon en chantant All by Myself? Alex en jase avec Isabelle, notre cheffe scientifique friande de Crazy Carpet.

Par Alexandre Couture journaliste

Alex — Je suis un joueur de hockey et j’aime ça, les patinoires extérieures. Mais il faut reconnaître qu’elles sont ouvertes beaucoup moins longtemps qu’avant. Ça devient compliqué d’en profiter et ça m’inquiète un peu parce que j’ai du mal à m’imaginer sans. Les sports d’hiver, pour moi, c’est une façon de socialiser, d’évacuer mon stress…

Isabelle — Je comprends ! Pour plusieurs d’entre nous, les activités hivernales répondent à de nombreux besoins. Pour ma part, l’hiver, c’est synonyme de marches bien habillées pour me revigorer ou de jeux dans la neige pour connecter et rire avec ma fille. Dans ton cas, tu vis certaines émotions face au climat changeant parce que tu n’as pas envie de perdre ce que le hockey t’apporte : ça te fait appartenir à un groupe et c’est aussi un exercice physique important pour ton équilibre psychologique. Tu te défoules, tu t’oxygènes et, on le sait, ce qui fait du bien au corps fait du bien à la tête. Donc ce n’est pas facile de laisser aller cette activité qui contribue directement à ton bien-être. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe mille et une façons de remplacer une activité moins bien adaptée à notre nouvelle réalité climatique, tout en répondant à tes besoins.

Alex — OK, mais je fais comment?

Isabelle — Je te donne quelques exemples. Tu peux pratiquer le hockey d’intérieur pour conserver une pratique sportive et une activité sociale, et tu pourrais essayer une nouvelle activité d’extérieur pour t’oxygéner. La course à pied ou le vélo sont plus pratiqués ces dernières années, notamment parce que les hivers sont moins longs et moins mordants. Dans une ville comme Montréal, le vélo en libre-service est même proposé toute l’année. Ça peut être une bonne occasion d’essayer ! Mais, bien que je te propose quelques idées pour t’inspirer, seul toi sais ce qui nourrirait réellement tes besoins d’appartenance, de défoulement et d’air frais. Alors à toi de voir ce qui te plait et de le mettre à l’essai pour voir si ça fait la job.

Alex — Cela dit, même si l’hiver dure moins longtemps, il y a encore de belles journées, froides et enneigées.

Isabelle — Exactement ! Et c’est aussi un autre aspect super important : profiter au maximum de l’hiver quand il est là. Il y a un effet de rareté, comme lorsque tu retrouves un vieux chum juste pour une soirée : tu en profites pour rattraper le temps perdu et pour reconnecter avec lui ! C’est pareil avec l’hiver : quand il y a de belles conditions, c’est le moment de chausser des patins ou des skis, de partir prendre une marche ou de faire des glissades. Et pourquoi pas en gang !